Défauts de couverture: Free Mobile contre-attaque
Le ton s'est durci aujourd'hui entre Free Mobile et les "opérateurs historiques" de téléphonie, qui axent une bonne partie de leur communication sur les défauts de leur nouveau concurrent. Dans un communiqué de presse, le groupe Iliad, détenteur de Free Mobile, répond aux critiques qui lui sont adressées sur le thème du "défaut de couverture".
- Par Nicolas • Le
- #Actualité High-Tech #Téléphonie
Dans un communiqué de presse, le groupe Iliad, détenteur de Free Mobile, répond aux critiques qui lui sont adressées sur le thème du “défaut de couverture”.
Concernant les engagements de couverture, Iliad rappelle que son engagement en couverture 3G “outdoor” respecte le cahier des charges établi par l’ARCEP (27% de la population au 10/01/12), et qu’il est le seul dans ce cas, les trois “historiques” ayant eu des difficultés à atteindre en leur temps l’objectif de couverture fixé.
Le taux de réussite de 95% des appels (couverture voix “outdoor”), pointé du doigt lui aussi par ses détracteurs, a toujours été la norme acceptée comme raisonnable… jusqu’à l’arrivée du quatrième opérateur.
Autre critique régulière adressée à Free Mobile : le taux de couverture annoncé de la population ne correspond pas au trafic acheminé en propre par l’opérateur. Iliad ne contredit pas, mais explique : le déploiement du réseau est particulièrement difficile, notamment “indoor”, du fait du calendrier administratif d’obtention des autorisations ; autre rappel de bon sens : le parc téléphonique fonctionne en grande partie en 2G : pas de téléphone 3G, pas de sollicitation du réseau 3G, tout simplement.
Sur la “mollesse” des investissements reprochés par les groupes historiques au petit dernier, celui-ci donne quelques chiffres:
- objectif de construction de 6000 sites pour couvrir 75% de la population
- investissement total dans le réseau en 2018: 1 Md€
- embauche de 1500 salariés durant les 12 derniers mois
Enfin, plus “philosophiquement”, l’opérateur recadre le principe de l’itinérance : il ne s’agit pas d’une manière de “profiter” des opérateur historiques, ou de “provisoire qui dure”, mais d’un système transitoire et accepté par tous. (les guillemets sont de nous)
Enfin petite touche un peu glaciale, Free Mobile /Iliad met les choses au clair : “toute personne dénigrant la réalité de sa couverture ou de ses investissements” sera attaquée en justice.